CORONAVIRUS - Les africains ne sont pas des cobayes.

Même si la COVID fait des ravages et tue à une vitesse exceptionnelle, il est important de noter qu’il ne s’agit pas d’une maladie incurable. Pendant que certains meurent, d’autres s’en sortent et parfois même sans traitement, tout dépend de l’organisme de chacun. Au moment où les batailles et les polémiques autour du traitement de cette pandémie font rage, j’ai envie dans cette chronique, de mettre l’Afrique face à ses responsabilités. Quand on dit qu’il faut investir dans la recherche et l’innovation, c’est justement pour des situations comme celles-ci. Aujourd’hui qui traite le Coronavirus devient automatiquement le maitre du monde.

Depuis plusieurs semaines, c’est la chloroquine comme traitement encourageant qui fait débat dans le monde. Vulgarisé par le Professeur Français Didier RAOULT qui rappelons le s’est inspiré d’une étude chinoise pour proposer son traitement. Il y’a depuis quelques jours, il y’a une solution africaine venue du Docteur Béninois Valentin AGON, qui doit soigner le coronavirus à partir de son médicament l’APIVIRINE qui donne selon lui et certains de ses confrères des résultats plus que satisfaisants.

Comme on pouvait s’y attendre, cette découverte n’intéresse pas beaucoup les médias notamment occidentaux qui n’en parlent même pas, et j’ai envie de dire, c’est de bonne guerre ; il ne faut surtout pas donner à penser que la solution pour sauver l’humanité viendra de l’Afrique. C’est pour cela que c’est à nous et à personne d’autre de faire écho du travail du Docteur Valentin AGON qui est le plus grand chercheur africain dans son domaine, il a mis sur pieds depuis quelques années, API-PALU, un médicament naturel et très efficace contre le paludisme, qui est déjà commercialisé dans plusieurs pays africains, mais qui malheureusement souffre encore du complexe de certains africains qui continuent à croire que la solution contre le paludisme qui est pourtant devenue une maladie exclusivement africaine, doit obligatoirement venir des grands groupes pharmaceutiques occidentaux. C’est un chercheur chevronné aux résultats probants qui parle et au lieu de rester attendre ce que les occidentaux vont décider, les dirigeants africains doivent saisir cette opportunité pour soutenir le travail du Docteur AGON, mettre tous les moyens à sa disposition pour poursuivre son travail.

Pour l’instant, c’est juste dommage que seul le BURKINA FASO et naturellement le BENIN soient dans cette démarche. Qu’attendent les autres ? Que les maitres décident pour eux ? Que les essais scientifiques sur la chloroquine se terminent pour qu’ils exportent ce médicament en grande quantité ? L’Afrique d’aujourd’hui et de demain ne doit plus se permettre ce genre de manquements, la pharmacopée africaine existe, elle est même très efficace, mais délaissée à elle-même, elle fait l’objet de railleries, de suspicions, et par conséquent de manque de considération alors que l’Afrique dispose paradoxalement de tout ce qu’il faut pour être la pharmacie du monde.

Réveillons-nous, cette pandémie est là pour nous rappeler l’égalité qui existe entre tous les hommes, saisissons donc cette opportunité pour briser enfin le mur des complexes qui nous empêche de croire en nous, l’Afrique ne peut plus être le laboratoire du monde, les africains ne doivent pas être les cobayes, nous ne devons plus accepter cet état de choses, nous avons la matière première, nous avons les ressources humaines, il nous manque le plus important à savoir la fierté, ne nous laissons pas endormir par des beaux discours sur la solidarité internationale et la communauté de destins, l’idéologie du monde ne changera pas avec la COVID-19 au contraire, arrêtons d’attendre que les autres trouvent des vaccins pour nous notamment en ce moment où la démographie galopantes de l’Afrique fait peur, il faut rester extrêmement prudent surtout quand on sait ce que pensent et disent certains occidentaux et pas des moindres sur la croissance démographique du continent africain, il est plus que jamais temps pour nous de prendre conscience, l’Afrique doit travailler ensemble, faire confiance à ses fils, et mettre sur pieds une équipe de chercheurs africains constituée de meilleurs spécialistes dans leurs domaines, pour faire office de commissions d’homologation pour le compte de l’Afrique de tout ce qui doit être commercialisé sur le continent africain comme vaccins ou médicaments ; nous sommes dans une jungle où les plus forts mangent les plus faibles, arrêtons donc d’attendre la providence, levons-nous, agissons, résistons et restaurons notre dignité.

Image : Unsplash

CORONAVIRUSLes Africains ne sont pas des cobayes. #LCDJD Les chroniques de Jules DOMCHE.


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